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L’art du vitrail: leurs motifs variés et la force de leurs rayons lumineux fascinent depuis des siècles. Le Musée national suisse possède l’une des plus riches collections de vitraux au monde. Prenant place dans la salle d’honneur, l’exposition explore les multiples facettes de l’art du vitrail suisse, depuis ses origines au Moyen Âge jusqu’à aujourd’hui, en passant par la Renaissance. Des photos et d’anciens outils de l’atelier Halter de Berne permettent de comprendre la minutieuse technique requise par cet art qui n’a presque pas changé depuis 800 ans.
Couleurs révélées par la lumière. Le vitrail du XIIIe au XXIe siècle
Art aux multiples thématiques et aux couleurs lumineuses, le vitrail fascine depuis des siècles. Prenant place dans la salle d’honneur du Musée national, l’exposition explore les diverses facettes de l’art du vitrail suisse, depuis ses origines au Moyen Âge jusqu’à aujourd’hui, en passant par la Renaissance.
Le Musée national suisse possède l’une des plus riches collections de vitraux au monde. Ses plus belles pièces servent de point de départ à un voyage à travers l’histoire du vitrail suisse. Celle-ci commence dans les églises et les monastères, à l’intérieur desquels les fenêtres colorées laissaient entrer des flots de lumière, produisant sans doute sur les assemblées du Moyen Âge la même émotion que celle qui nous saisit encore aujourd’hui. L’exposition présente notamment la Madone dite de Flums, un panneau du XIIIe siècle connu pour être le plus ancien de Suisse à mettre en scène des personnages.
À l’époque moderne, au sein de la Confédération, il arrivait couramment que des donateurs financent la conception et la fabrication d’un vitrail lors de la construction ou de la transformation d’un bâtiment. Ils pouvaient en contrepartie y faire apparaître leurs armes. De même, les représentants des États confédérés de l’ancienne Suisse apposaient leurs armoiries sur les vitres des salles du Conseil, des auberges et des monastères, exprimant pour la première fois un sentiment d’appartenance nationale. Au XIXe siècle, l’État fédéral moderne reprend cette tradition à son compte et finance les vitraux ornant la salle d’honneur du Musée national nouvellement construit (1898) ou le hall de la coupole du Parlement (1901).
Au XXe siècle encore, plusieurs grandes cités suisses parent leur hôtel de ville de vitraux armoriés reçus en cadeaux. Aujourd’hui, l’art du vitrail continue de jouir d’une forte considération. Qu’on pense par exemple aux panneaux de verre du Grossmünster de Zurich: aux vitraux du chœur de 1933, signés Augusto Giacometti, sont venus s’ajouter en 2009, dans la nef, ceux de Sigmar Polke. Pour les fabriquer, l’artiste a utilisé plusieurs techniques novatrices. L’exposition montre ainsi les prototypes réalisés à partir des esquisses de Sigmar Polke.
Le processus de fabrication des vitraux n’a que peu évolué au cours des siècles. Il comporte d’innombrables étapes, de l’esquisse au choix et à la coupe du verre coloré, en passant par le sertissage de l’œuvre à l’aide de baguettes de plomb. C’est pourquoi l’exposition présente, en plus des 90 et quelques vitraux du Moyen Âge à nos jours, les anciens outils de l’atelier Halter de Berne. Des fers à souder, des profilés de plomb et un four portatif donnent une idée de la haute technicité de cet artisanat.
Images
Contact presse du Musée national Zurich
Le Musée national suisse se remercie pour le généreux soutien.
- Direction générale Andreas Spillmann (bis März 2021), Denise Tonella
- Direction du projet Mylène Ruoss
- Assistante d’exposition Noemi Albert
- Scénographie Alex Harb
- Graphisme Maria Rosa Visuelle Gestaltung, Zürich
- Comité consultatif Heidi Amrein, Beat Högger, Markus Leuthard, Sabrina Médioni, Andreas Spillmann (bis März 2021), Denise Tonella
- Contrôle du projet Sabrina Médioni
- Médiation culturelle Stefanie Bittmann, Lisa Engi
- Graphisme publicitaire Resort GmbH für Visuelle Kommunikation, Zürich
- Direction technique Mike Zaugg
- Aménagement de l'exposition Janine Auf der Maur, Kim Badertscher, Bachir Ezzarari, Ladina Fait, Marc Hägeli, Mike Roder, David Schwitter
- Direction des travaux de conservation Sarah Longrée
- Conservation et montage d'objets Gaby Petrak, Ulrike Rothenhäusler, Tino Zagermann; Alder Stahl + Schweiss: Chrigel Alder, Glasatelier Dold: Aline Dold, Friederike Szlosze
- Prêts Maya Jucker, Angela Zeier
- Logistique des objets et montage d'objets Christian Affentranger, David Blazquez, Simon d’Hollosy, Reto Hegetschweiler, David Pazmino, Markus Scherer
- Photographie Jörg Brandt, Zvonimir Pisonic
- Photothèque Andrea Kunz, Fabian Müller
- Montage Pasquale Pollastro
- IT / Web Thomas Bucher, Ulrich Heiniger, Danilo Rüttimann, René Vogel
- Marketing et communication Andrej Abplanalp, Anna-Britta Maag, Sebastiano Mereu, Carole Neuenschwander, Stefania Nicolini, Alexander Rechsteiner
- Traductions Laurence Neuffer; Bill Gilonis, Zürich, Language Factory, St. Konrad (A)
- Divers Sauf indication contraire, les œuvres et les droits d'image appartiennent au Musée national suisse.
- Sammlung Turamali, Dieter Decker, Oberboihingen (D)
- Fritz Dold, Zürich
- Galerie Barbara Giesicke, Badenweiler (D)
- Martin Halter, Bern
- Glas Mäder AG, Rüschlikon
- Privatbesitz
- Staatsarchiv Uri
- Vitromusée Romont, Dauerleihgabe der Kunstsammlungen des Bundes, Bundesamt für Bauten und Logistik